La rébellion des fleurs

Publié le par Sorcière aux Axolotls

Voilà, cher lecteur, je tiens mon titre.
C'est un conte sur la guerre actuelle Ukraine-Russie.
La rébellion, c'est simplement les actes des Russes contre Poutine. Ils organisent des manifestations et se font arrêter ? Alors les gens déposent des fleurs un peu partout pour montrer leur désapprobation.
Un Russe a porté une pancarte , sur laquelle il a écrit en anglais "je suis Russe, pardon pour ça".
Il tient dans ses bras une autre personne et ils pleurent ensemble.
De plus, des réfugiés ukrainiens arrivent dans tous les pays qui veulent bien les accueillir.
Mais en fait, il n'y aurait pas dû avoir de réfugiés, ni de bombardements, ni d'envahissement, ni de guerre.
Pour tout vous dire, je déteste déjà toute forme de guerre. Mais la guerre sous des faux prétextes, le fait de dire "cet hôpital abritait des nationalistes" , ça me dégoûte encore plus.
J'espère de tout coeur que Poutine sera dans les poubelles de l'histoire et que les  historiens actuels et futurs le jugeront ainsi.
En attendant, j'écris mon conte, naïf, certes, mais ça me fait du bien .
J'espère que vous aimerez aussi.
J'ai changé les noms pour m'amuser, sans arrière pensée. J'ai aussi changé, transformé, inventé des trucs, me laissant emporter par mon imagination.
Ceci est un conte, qui se lit comme un conte.
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Il était une fois, un tsar de Russie, LE grand tsar de Russie, qui voulait regagner tous les pays qui s'étaient détachés et rendus indépendants de l'URSS, maintenant la Russie. Le tsar n'était pas content du tout, et c'était peu de le dire.
L'Ukraine voulait rejoindre l'OTAN, pour se sentir en sécurité. Mais le tsar se mit en grande colère, et envahit le pays sans déclarer officiellement la guerre. Des milliers de femmes et d'enfants fuyaient, d'autres, ne pouvant pas bouger pour raison d'handicap et de pauvreté, devaient rester sur place.
Et des milliers de personnes mouraient soit au combat, soit sous les bombardements.
Mais cela n'était rien encore.
Un hôpital pour enfants, qui abritait aussi une maternité, fut détruit. C'était la troisième fois que ça arrivait.
Certaines personnes furent encore plus terrorisées, et d'autres encore plus en colère.

L'Europe et les États Unis condamnèrent unanimement ces horreurs, en les qualifiant de 'crimes de guerre".


Ce que le tsar n'avait pas prévu, le tsar Razpoutine, donc, c'est que des milliers, que dis-je, des centaines de milliers de Russes désapprouvèrent fortement  leur chef d'État.

Alors ils firent fuir leurs familles, loin, très loin, pour demander asile politique dans n'importe quel pays qui voudrait bien les accueillir.
Ensuite, tous ceux qui pouvaient prirent la clandestinité, pour contrer cette guerre. Certains utilisaient leurs compétences en discours, pour convaincre d'abandonner la guerre contre l'Ukraine et de rejoindre les soutiens à ce petit pays. Ils convainquirent des centaines de milliers de Russes. D'autres sabotaient subtilement, de manière à ne pas être pris en flagrant délit, et les problèmes de matériel se déclaraient quand les objets étaient très loin, personne ne comprenait ce qui se passait.
Mais aucun Russe ne voulait tuer ses compatriotes. Les emprisonner,  les convaincre, les persuader , d'accord. Mais les torturer, les tuer, non.
Ils étaient bien traités.

Mais comme les Russes qui se retournaient contre leur tsar devenaient de plus en plus nombreux, cela finit par se voir. Razpoutine et son gouvernement étaient de plus en plus isolés.

D'un autre coté, les Ukrainiens recevaient de l'aide de partout et de toutes sortes : armes, nourriture, médicaments; logistiques, médecins de tous les pays ou presque.

Wladimir Donensky, lui n'a jamais été parfait, mais sous la pression, devant le danger, il se jura de changer certaines mauvaises choses qu'il avait dites et pensées. Il accueillit les Russes qui voulaient l'aider à bras ouverts, arma ses citoyens et ceux qui voulaient défendre l'Ukraine.

Mais ceci devint dérisoire, tout à coup, comme un enfant jetant un caillou sur un tank.

Car Razpoutine fit jeter des bombes et missiles nucléaires sur des endroits stratégiques, usines de nourriture, d'armes et protections, et cela détruisit non seulement des immeubles et du matériel, mais aussi et avant tout des milliers de vies.


Alors.. alors même les pays qui étaient soumis  à la Russie se retournèrent contre elle. Il n'y eu plus qu'un seul bloc contre la Russie.

Alors Razpoutine , voyant l'immense chaos, voyant qu'il ne réussirait en rien, voyant la guerre hors et dans la Russie, prit la parole à la télé, et ce fut retransmis partout dans le monde.
IL apparut fatigué, amaigri, le visage creusé par les soucis, déjà vaincu par ce qu'il avait déclenché.
"Moi, Vladimir Razpoutine, déclare arrêter la guerre, ne plus vouloir annexer, ni attaquer , ni agresser, sous quelque forme que ce soit, l'Ukraine et n'importe quel pays qui rejoindrait l'OTAN , qui voudrait aussi son indépendance politique et financière par rapport à la Russie. Je déclare également abdiquer, me retirer de toute vie politique. Je demande pardon bien sincèrement à tous ceux à qui j'ai fait du mal. Je pars chez moi, et je reste à disposition de toute justice, je ne fuirais pas, vous me trouverez , si besoin, à mon domicile.".

Personne n'a su qu'il pleurait, non pas parce qu'il ressentait le mal qu'il avait commis, mais qu'il pleurait son humiliation, et qu'il devinait son avenir: il finirait sa vie en prison, et serait assassiné par un gars suffisamment fou pour tenter l'aventure.

La guerre s'arrêta. Tout ceux qui avaient combattu, forts de leur conviction de protéger la Russie, furent entièrement pardonnés. Ils se mirent à aider à reconstruire.

Juste après l'annonce de Razpoutine, la joie éclata dans le monde entier.

L'émotion fut immense. Des gens se serraient dans les bras, s'embrassaient, dansaient, et d'autres, dans des crises nerveuses, se mettaient à rire et à  pleurer.

Razpoutine et son état major furent condamnés à la détention à domicile à vie.

Un autre président russe fut élu, un type bien.

L'Ukraine et la Russie pansèrent leurs blessures, et, au bout de quinze ans, tout redevint à la vie normale, au paisible quotidien.

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Bon , eh bien voilà. Le petit conte est fini. Ok il est bisounours, naïf, et j'espère qu'il vous aura plus.
Des bisous, prenez soin de vous, de ceux que vous aimez, coeur et amour sur vous .

Sorcière aux Axolotls.






 

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J
Non, chère Sorcière, ton conte n'est ni naïf ni bisounours ! Il dit ce que l'immense majorité des humains pense et ressens ! La guerre est et reste la honte de l'humanité ! Et cette honte ne peut que rejaillir sur celui et ses complices qui l'ont provoquée ! Et j'espère vraiment très, très fort, qu'ils seront jugés sévèrement ! Merci pour ton conte !!! Bisous, chère consoeur !!
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S
Ah ben ça ! c'est gentil ! merci Jean , confrère en écriture ♥♥