Monsieur Rushdie, je vous aime et vous remercie.

Peut être ne pourrez vous pas lire ces mots que j'envoie comme une bouteille à la mer.
Je vous remercie d'être ce que vous êtes, un type bien , et ça me donne de l'espoir pour l'humanité toute entière.
Celui qui vous a poignardé n'est pas digne de vous.
Ni de marcher dans la poussière que vous avez foulée aux pieds, ni même de vous toucher avec l'auriculaire.

D'habitude je fais de mes "héros" des héros d'un conte, mais une lettre est venue se glisser sous mes doigts , sur mon clavier d'ordinateur.

Vous valez un million de plus que celui qui vous a poignardé ce soir là, vous êtes un de ces êtres de lumière indispensable  à l'humanité.

Au passage, je déclare , très gênée, que je n' ai lu aucun de vos livres, mais je me promettais de le faire, depuis longtemps. C'est l'occasion ou jamais, pour tenter de comprendre.
Tenter de comprendre la colère de ceux qui veulent vous tuer, tenter de comprendre ce qu'il y a dans "les versets sataniques " ce qui, à leurs yeux, ne va pas.
Je promets de le lire, jusqu'à la fin, pas de tout comprendre.

Quoi qu'il en soit, aucun livre, lequel fait rire et donne à réfléchir, ne mérite de se faire tuer.

Aucune liberté d'expression ne vaut de se faire tuer.

Quoique, certaines choses ont été faites lors de la seconde guerre mondiale, et pendant l'entre deux guerre.. et là y'a matière à débat.

Mais pour moi, j'aurais aimé péter la gueule à tous ces salauds d'hier et d'aujourd'hui.

ET je me pose une question : tous ceux qui veulent votre mort, de quoi ont-ils peur ?
Ou bien alors n'est ce que de la haine.
Ou bien la haine cache une peur intense.

Je vous souhaite de vous rétablir.
Des bisous à tous ceux qui vous aiment et à vous.

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Eh oui, la liberté d'expression ne doit pas mener son auteur à la mort.
C'est absurde, idiot, infect, abject.
Les personnes qui tuent ou qui veulent tuer, ne sont pas dignes de marcher sur la terre que foulent leurs victimes .
Ces personnes ne sont même pas dignes de leur nouer ou dénouer leurs lacets.
Prout à la fin..
Merci à vous d'avoir lu ce texte.